J’irai bivouaquer au bout du monde

Un rêve un peu foufou réalisé cette semaine : Bivouaquer pour 1 nuit au bout du monde!!!

Enfin… c’est comme ca que s’appelle cet endroit magique, à Sixt fer à cheval!

C’était complètement improvisé! Le matin même je demande à mon chéri « heu tu peux garder les filles ce soir? j’irai bien au bout du monde! »

Pas de soucis me dit-il, éclates-toi! (oui… il est bien mon mari!)
30 minutes plus tard, mon amie Cloclo qui m’envoi un texto :
– Tu es dispo ce soir pour l’apéro?
« Ma graaaave Cloclo! Viens, je t’emmène boire un coup au bout du monde! » (Oui, je sais faire rêver les copines… c’est comme ca!)
– Euh, je sais pas je bosse demain à 9h30, c’est loin le bout du monde?
Nooooon t’inquiètes, ca va le faire!

J’adore avoir des amies plus folles que moi! Et elle… !! Elle l’est c’est sure!

Et nous voilà partit! On décolle à 16h, elle doit encore préparer son sac à dos, et on a 1h de route… Oui.. ça va, en fait le bout du monde est pas très loin de chez moi!! On attaque donc la rando très tard… Trop tard à mon gout, j’aime bien avoir le temps de profiter de mes spots de bivouac, mais Cloclo a besoin d’une bière après sa journée avant d’attaquer… Bon ok! Pas de soucis… On prend le temps de profiter encore un peu du confort d’une terrasse.
Des voisins de tablé regarde nos sac à dos.
– « Vous revenez de bivouac?
– non… on y va la! Oui oui… il est 18h… je sais!

Bon allez Cloclo, cette fois faut y aller!!
On attaque notre rando dans cet endroit magique. La corne du chamois, le Pic du Tenneverge et le Mont Buet nous surplombe. Ca en impose… Et toutes ces cascades gorgées d’eau. Des pluies diluviennes ont bien rincé le pays ces derniers jours.

Non avançons au pas de course, car je ne connais pas le spot où j’ai prévu de planter la tente. J’y suis déjà passé lors d’une rando.. il y a 6 ans!! Le souvenir est flou!

Nous arrivons au bout de la très belle vallée, et montons une pente assez soutenue mais courte. Le paysage est fabuleux.

Puis après 20 minutes dans une foret enchanteresse, nous arrivons à destination. Le Chalet du Boret est là, face à toutes ces falaise. La vue est dingue! J’ai rarement vu des spots de bivouac aussi facile d’accès avec une si belle vue! si on avait eut le temps on aurait pu continuer plus haut, jusqu’au au refuge de la vogealle, mais là.. on vraiment pas le temps… night is Comming!

Le terrain est très pentu, nous cherchons un peu mais trouvons un petit replat au dessus du chalet, juste assez grand pour notre tente!

Nous arrivons dans la pénombre, je me dépêche de planter la tente pendant que Cloclo sert l’apéro!

Il n’y a pas un brin d’air, il fait bon, la vue est dingue et nous profitons des dernières lueurs de la journée. Le ronronnement des cascades au loin est terriblement relaxant. Nous profitons de ces instants de vie si précieux et si rares dans ma vie de mère.

Le bivouac incite à la confidence. Nous nous allongeons dans l’herbe admirons les étoiles et rigolons comme 2 adolescentes. Ca me rappelle les soirées camping de ma jeunesse. Je suis tellement bien.

Puis, surprise… La lune se mêle à la fête! Incroyable levé de lune, juste devant nous. Nous n’avons plus besoin de la lampe de poche, nous y voyons comme en plein jour! La magie est là, l’instant est fou! Je n’ai pas de trépied, mais j’essaye quelques photos.

Nous nous couchons, des images plein la tête.

Reveil à 5h45… Et oui, Cloclo doit bosser! Allez un café et zou! On plie bagages!

Pour la descente on prend un raccourcis: Le pas du Boret. Très vertigineux à la descente, on aurait peut être dut passer par là à la montée, mais nous voulions profiter de la balade du bout du monde. On prend notre temps, mieux vaux ne pas glisser. A nous 2 on a 4 enfants…

On arrive en retard, pas le temps d’un café en terrasse, mais on l’a fait! Bivouaquer au bout du monde et aller bosser après.. La classe!